Biography
BIO JEAN-RICHARD MONTHOUX
www.jr-monthoux.ch
Eh oui, ça c’est malin, c’est moi qui fait ma bio! mais au fond, qui pourrait mieux parler de moi que moi, après tout?
Donc voilà, je me situe quelque par entre Jim Morisson et Monsieur Jardiner, je suis né un 3 décembre 1950 (tiens, déjà?).
Je suis né dans un village du Pied du Jura Suisse romand. J’y suis attaché, et d’ailleurs je lui consacre un site (http://biere.village.vaudois.a-v-c.ch/). Petit garçon j’ai appris le violon que je comparais au «violon» signifiant «prison», c’est tout dire... Puis ce fut la découverte de la guitare avec le flamenco. Mon père, passionné de Musique de la Renaissance dirigeait plusieurs petites chorales et cela a dû marquer mon esprit puisque des réminiscences de cette musique me sont revenues à l’esprit lorsque j’ai composé certains morceaux de mon disque. J’en parle d’ailleurs dans ma chanson «La chorale». Et comme on était en Pays protestant, le dimanche à l’église, j’entendais les magnifiques psaumes chantés par les paroissiens, accompagnés par l’orgue tonitruant sur nos têtes. Ça aussi, il doit m’en être resté quelque chose, comme une fascination pour ces musiques austère et graves, où le moindre petit mélisme était mis en valeur. Vers 18 ans, j'ai monté un groupe pop nommé FLG dans lequel je tenais la guitare solo et je chantais. Beuveries, concerts devant 14 personnes, tous des copains, premiers amplis pourris, mais premiers émois, oh combien merveilleux ! On trituraient de mille manières le «Gloria» des Them dont j’étais amoureux. C’était «Ma belle jeunesse» comme je le dis dans ma chanson autobiographique qui est toujours un peu inspirée de ce fameux standard. Ma soeur, revenant de Londres, avait ramené le premier Doors, le Kinks «Face to face» le Velvet Underground avec la banane, le premier Country Joe and Fish et pour couronner le tout «After Bathing» du Jefferson Airplane! Toutes pièces maîtresses qui ont bercé mon adolescence. Le Happy Trail de Quicksilver ayant parachevé mon amour de la guitare planante. Puis je fus amoureux des groupes undergound allemands avec, entre autre, Amon Dull II, que j’ai eu la chance de voir en répétition à Munich à la bonne époque.
Vers les 30 ans, je n’ai plus pu écouter une note de Rock, complètement saturé par les tonnes de décibels que j’avais ingurgité jusque là. Ce fut alors une période de dix ans de silence consacrée à l’étude de la Nature. Puis je me suis acheté l'un des premiers gros synthétiseurs polyphonique et même temps que je redécouvrais la Musique Ancienne avec une prédilection pour Heinrich Schütz et Henry Purcell. Ensuite il y a une dizaine d’année, les retrouvailles avec la pop musique qui avait explosé dans mon adolescence. Donc cette redécouverte mélangée à la Musique Renaissance qui avait bercé mon enfance donne ce premier disque, qui est une sorte de grand écart entre Rock et Baroque. Les saisons ont inspiré quelques unes de mes chansons les plus réussies comme par exemple «L’été» ou alors «Fin d’année». En effet, depuis tout petit j’ai été fasciné par le temps qu’il fait. Les senteurs de l’humus en automne me font rêver autant que l’odeur des premières pluies printanières et un coup de tonnerre dans un ciel d’été me ravis autant qu’un feu de bois crépitant dans la nuit de décembre. Mais avec l’âge, le temps qui passe m’a fait me pencher sur ce «problème» dont on se contrefous avec raison lorsqu’on est jeune: notre finitude (ou si vous voulez, le fait que l’on ne soit malheureusement pas éternels).
Concernant les textes j’écris ce que j’aurais envie de lire, soit des petites chroniques descriptives sur la vie qui passe, sur le temps qu’il fait, sans mots compliqués, sans recherche de rimes à tout prix. Les chansons d’amour? Bein y a point! car ça m’a toujours fait tartir d’en écouter, à moins qu’elle ne soient en anglais auquel car comme je ne pige pas tout, ca passe. Mais bon, cette éternelle fille qui est partie dans tant de chansons, je sais tellement que ce n’est pas vers moi qu’elle va revenir que je m’en fous pas mal, elle peut toujours courir...
DATES DE CONCERTS Pour les dates de concerts, vous pouvez attendre longtemps car je suis sorti de la période où je montais sur scène complètement traumatisé, car en fait, j’étais un grand timide propulsé devant le public et j’y étais aussi à l’aise qu’un poisson sur le gravier. Mais pour pallier à ce malaise, je montrais une façade outrancière et avinée. Heureusement j’ai été sauvé par le gong. J’en cauchemarde encore quelques fois. Donc pas de concerts en vue, jamais plus de concerts, de grâce ! Sauf à jouer devant mon chien, et encore quand il insiste. Mais venez voir mon site
www.jr-monthoux.ch