Juan Escribano est né le 14 juillet 1973 à Bienne (Suisse). D'un père musicien, il va très vite être bercé par les rythmes latins. C’est vers l’âge de 12 ans qu’il se verra offrir son premier orgue électronique. Instrument sur lequel il tentera déjà de reproduire quelques mélodies connues. Cette passion ne lui fera toutefois pas suivre la voie du conservatoire, mais celle de son inspiration.
C'est en 1989 que Juan Escribano décide de s'offrir son premier clavier MIDI, la même année, en pleine émergence des styles House, Dance ou encore Hip-Hop en Europe, il découvre, quelques musiciens avangardistes comme Jean-Michel Jarre, Vangelis ou encore Kraftwerk. Très vite, il prendra goût à cette musique planante. À l’aide de son premier séquenceur sur Commodore 64, il adoptera une approche autodidacte pour élaborer des premières ébauches de séquences et mélodies dans un style plus personnel. Une première pierre dans cette passion qui l’anime !
En 1990, il commencera un apprentissage d'électronicien. La technologie ainsi que ses pionniers le passionneront énormément. Ce métier lui permettra de créer des liens différents entre sa musique et les instruments qu'il utilise pour la créer. Il va faire l’acquisition d’un Commodore Amiga 2000 et s’initier aux « Trackers » et à l’échantillonnage audio.
C’est en 1991 qu’il fait la rencontre Sylvain Tissot, qui lui, est également dans le domaine du son et qui possède une expérience dans le domaine du mixage. Sylvain Tissot a déjà travaillé pour d'autres groupes de musique. Cette même année, il fera l’acquisition de son tout premier synthétiseur du nom. Un prophet 600.
En mars 1993, Juan Escribano donnera son premier concert dans un centre culturel espagnol. Il sera accompagné de deux autres musiciens. Sylvain Tissot sera également à ses côtés pour le mixage et la technique de ce concert.
Au milieu des années 90, il terminera son apprentissage d’électronicien ainsi que ses études de technicien en télécommunication. Entre temps, il aura composé plus de 60 morceaux. Des ébauches d'album commencent à se "dessiner".
En mai 1997 il décidera alors de travailler sur son premier album. Ce dernier sera entièrement réalisé sur Amiga 2000 à l’aide d’un séquenceur de type « Tracker » et d’un interface MIDI pour piloter synthétiseurs et boîtes à rythme. Il va s'associer à Jacques Degger, qui possède également son studio. Le premier album de Juan Escribano, Madness of Planets (1997), sera mixé par Sylvain Tissot et deux morceaux seront arrangés par Jacques Degger. Un album à l’allure totalement expérimentale est proche d’un style qu’on peut appeler « kilométrique ». Musique qui serait plutôt destinée à accompagner une émission à caractère scientifique ou technique.
En 1999, il préparera un deuxième album qui se veut un peu plus "actuel". « Dos Mundos » (2000) et un mélange de rythmes dansant et plus proche des musiques électroniques de l’époque comme la techno ou la « trance ». Album qui s’équilibre par deux styles bien distincts.
En 2011, après plus de 10 ans de silence, il sera invité à travailler sur un projet de compilation d'artistes biennois baptisée "This is BNC". Il y composera un titre purement électronique et "old school" où il y exploitera passablement l’échantillonnage de plusieurs langues et voix. Le morceau s’appellera "Mechanic Interface" (2011).
Mais c'est en 2014 qu'il reviendra avec un projet tout autre mais tout aussi passionnant. En effet, son ami d'enfance et musicien "Mister P" lui demandera de participer à son nouveau "single" pour la réalisation d'une « Remix ». Ce que Juan Escribano acceptera comme nouveau défi. Sur un style plus proche de la scène "House", il proposera une version percutante et dansante du titre. Par la suite, il collaborera à plusieurs reprises sur d’autres projets de « Remix » avec ce même artiste.
S’il fallait définir un style de musique pour les compositions de Juan Escribano, on pourrait s’accorder à dire qu’il a une forte influence de « l’école de Berlin ». À ce jour, il est toujours actif dans la musique électronique et s’apprête à produire de nouveau titre. Il est également ouvert à des projets musicaux collaboratifs et originaux autour de sa passion pour la musique.
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